Les cumulonimbus
Tout commence dans un nuage, le cumulonimbus.
Ce nuage est celui qui a la plus grande extension verticale, c’est-à-dire qu’il s’étend généralement sur une hauteur de 5 à 10km.
Du fait de sa hauteur, une différence importante de température existe entre la base du nuage et son sommet. L’air chaud, plus léger que l’air froid, a donc tendance à s’élever vers le haut du nuage tandis qu’en montant, il se refroidit et est expulsé vers l’extérieur du nuage. C’est la convection.
Electricité céleste
En se refroidissant, l’air chaud, chargé en particules d’eau, de poussières et de glace, va croiser et entrer en collision avec de grosses gouttes d’eau liquide, qui ont tendance à tomber du nuage par gravité. Ces frottements créent une électrisation des particules.
Les particules les plus lourdes, chargées négativement, ont alors tendance à tomber à la base du nuage.
Une tension électrique, c’est-à-dire une différence de potentiel électrique, se créé alors.
Si cette tension est supérieure à la capacité qu’a l’air d’isoler ces deux parties, un arc électrique se créé : la foudre est née.
Types de décharges
Ici, ce type de décharge est appelé décharge intranuage car les particules chargées se trouvent à la base et au sommet du nuage.
Il existe d’autres types de décharges :
- la décharge dans l’air : quand l’arc électrique sort du nuage pour se prolonger dans l’air extérieur
- la décharge inter-nuage : si deux cumulonimbus sont suffisamment proches, ils peuvent s’échanger des éclairs
- Et bien sûr la décharge au sol : c’est le type de décharge le plus connu, bien que n’étant pas le plus fréquent.